Da Le Monde del 10/06/2005
Originale su http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-660443@51-627490,0.html
Chirac et Schröder veulent poursuivre la ratification du traité constitutionnel
Désireux de sauvegarder le rôle moteur du couple franco-allemand, le président français, Jacques Chirac, a reçu le chancelier allemand, Gerhard Schröder, vendredi 10 juin. Ensemble, ils ont appelé à "un compromis constructif" et plaider pour la poursuite du processus de ratification de la Constitution en Europe.
Pour la seconde fois en une semaine, ils ont également évoqué le sommet européen de jeudi et vendredi prochains à Bruxelles, qui doit décider de l'avenir de la Constitution européenne, déjà ratifiée par dix pays, et trouver un accord sur les perspectives financières 2007-2013 de l'UE. "Nous sommes tous les deux d'accord pour réaffirmer combien l'Union européenne (...) a besoin avant tout de se rassembler et de réfléchir", a déclaré M. Chirac.
A l'issu de l'entretien, le président français a notamment appelé les Européens et en particulier les Britanniques à "faire un effort" pour parvenir à un accord sur le budget lors du prochain sommet de Bruxelles. "Nos amis britanniques doivent prendre conscience aussi de l'évolution des choses et par conséquent de la nécessité d'une plus grande équité dans les charges que chacun supporte", a-t-il dit en évoquant le rabais dont bénéficie la Grande-Bretagne depuis 1984.
"FAIRE UN GESTE"
Concernant ce rabais M. Chirac avait déjà jugé, jeudi dernier, que "le principe de l'équité met en cause, il faut bien le reconnaître, le chèque britannique". "Le temps est venu que nos amis anglais comprennent qu'il faut aujourd'hui faire un geste de solidarité à l'égard de l'Europe", en acceptant une remise en cause de ce chèque.
Répliquant au président français, le premier ministre britannique, Tony Blair, avait alors estimé de son côté que son pays avait déjà "fait un geste" sur sa contribution au budget européen, "parce que ces dix dernières années, même avec le rabais britannique, nous avons fait une contribution à l'Europe deux fois et demie supérieure à celle de la France", avait déclaré M. Blair à Downing Street à l'issue d'une rencontre avec son homologue danois, Anders Fogh Rasmussen.
Un accord à Bruxelles dépendra en large part d'une solution sur ce rabais, actuellement de quelque 5,3 milliards d'euros, mais qui gonfle avec l'augmentation du budget européen et devrait représenter une moyenne annuelle de 7,1 milliards d'euros sur la période 2007-2013.
"NE PAS TRANSIGER SUR LA PAC"
Au terme de son entretien avec le chancelier allemand, le président Jacques Chirac a par ailleurs fermé la porte à toute renégociation de l'accord de Bruxelles sur la politique agricole commune (PAC) en affirmant qu'il "n'était pas disposé à transiger sur cet accord unanime".
Etabli en octobre 2002, cet accord a fixé par avance les dépenses de soutien aux agriculteurs jusqu'en 2013, la France étant le principal bénéficiaire de la PAC qui représente encore quelque 45 % du budget de l'UE. "Nous ne pourrions pas accepter une réduction quelle qu'elle soit des aides directes qui sont destinées à nos paysans pendant la période jusqu'à 2013", avait prévenu le président Chirac la semaine dernière.
Après M. Schröder, M. Chirac poursuivra la préparation du sommet de l'UE en recevant le premier ministre britannique, mardi.
Pour la seconde fois en une semaine, ils ont également évoqué le sommet européen de jeudi et vendredi prochains à Bruxelles, qui doit décider de l'avenir de la Constitution européenne, déjà ratifiée par dix pays, et trouver un accord sur les perspectives financières 2007-2013 de l'UE. "Nous sommes tous les deux d'accord pour réaffirmer combien l'Union européenne (...) a besoin avant tout de se rassembler et de réfléchir", a déclaré M. Chirac.
A l'issu de l'entretien, le président français a notamment appelé les Européens et en particulier les Britanniques à "faire un effort" pour parvenir à un accord sur le budget lors du prochain sommet de Bruxelles. "Nos amis britanniques doivent prendre conscience aussi de l'évolution des choses et par conséquent de la nécessité d'une plus grande équité dans les charges que chacun supporte", a-t-il dit en évoquant le rabais dont bénéficie la Grande-Bretagne depuis 1984.
"FAIRE UN GESTE"
Concernant ce rabais M. Chirac avait déjà jugé, jeudi dernier, que "le principe de l'équité met en cause, il faut bien le reconnaître, le chèque britannique". "Le temps est venu que nos amis anglais comprennent qu'il faut aujourd'hui faire un geste de solidarité à l'égard de l'Europe", en acceptant une remise en cause de ce chèque.
Répliquant au président français, le premier ministre britannique, Tony Blair, avait alors estimé de son côté que son pays avait déjà "fait un geste" sur sa contribution au budget européen, "parce que ces dix dernières années, même avec le rabais britannique, nous avons fait une contribution à l'Europe deux fois et demie supérieure à celle de la France", avait déclaré M. Blair à Downing Street à l'issue d'une rencontre avec son homologue danois, Anders Fogh Rasmussen.
Un accord à Bruxelles dépendra en large part d'une solution sur ce rabais, actuellement de quelque 5,3 milliards d'euros, mais qui gonfle avec l'augmentation du budget européen et devrait représenter une moyenne annuelle de 7,1 milliards d'euros sur la période 2007-2013.
"NE PAS TRANSIGER SUR LA PAC"
Au terme de son entretien avec le chancelier allemand, le président Jacques Chirac a par ailleurs fermé la porte à toute renégociation de l'accord de Bruxelles sur la politique agricole commune (PAC) en affirmant qu'il "n'était pas disposé à transiger sur cet accord unanime".
Etabli en octobre 2002, cet accord a fixé par avance les dépenses de soutien aux agriculteurs jusqu'en 2013, la France étant le principal bénéficiaire de la PAC qui représente encore quelque 45 % du budget de l'UE. "Nous ne pourrions pas accepter une réduction quelle qu'elle soit des aides directes qui sont destinées à nos paysans pendant la période jusqu'à 2013", avait prévenu le président Chirac la semaine dernière.
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