Da Le Monde del 10/03/2005
Originale su http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3214,36-400905,0.html

Pour Rome, l'agent Calipari n'a cessé d'être en contact avec les Américains

Selon le second agent italien qui convoyait l'otage Giuliana Sgrena, la voiture roulait à moins de 40 km/h et il n'y a pas eu de sommations.

di Salvatore Aloïse

Rome - L'Italie sera associée à une enquête "supplémentaire" sur la mort de Nicola Calipari, l'agent des services secrets tué par une balle américaine, le soir du vendredi 4 mars, alors qu'il accompagnait à l'aéroport de Bagdad Giuliana Sgrena, libérée par ses ravisseurs. L'annonce a été communiquée à Washington. Un communiqué de la présidence du conseil, à Rome, souligne que la décision répond à une requête du gouvernement italien. Le rapport doit être remis d'ici trois ou quatre semaines.

Silvio Berlusconi se déclare satisfait. Le président du conseil devait faire valoir sa fermeté, mercredi après-midi, au Sénat. La veille, son ministre des affaires étrangères, Gianfranco Fini, s'était chargé, devant les députés, d'une reconstitution détaillée. Il a méticuleusement retracé toutes les phases de la mission de Nicola Calipari. Depuis son arrivée, en début d'après-midi, vendredi 4 mars, à l'aéroport de Bagdad, jusqu'au moment où les soldats qui venaient de tirer se sont approchés pour s'excuser.

M. Fini a jugé infondée l'hypothèse de l'embuscade et parlé d'un "accident" dû à la fatalité. Ce qui ne l'a pas empêché de réclamer que "toute la lumière soit faite", que "les responsabilités soient établies" et, le cas échéant, que "les coupables soient punis".

Le chef de la diplomatie italienne a déclaré que cette reconstitution, qui s'appuie sur le témoignage de l'agent qui accompagnait Calipari - un seul et pas deux, comme il avait été dit au début -, diverge de celle des Américains. Le véhicule, loué à l'aéroport, ne roulait pas à vive allure. La chaussée, la pluie, et la prudence du chauffeur, le second agent, grand connaisseur de Bagdad, ont fait que la vitesse ne dépassait pas les 40 km/h. Les Italiens n'ont pas rencontré de point de contrôle avant le moment fatal, il n'y a pas eu de sommations. Les coups se sont abattus à l'improviste sur la voiture qui s'était immédiatement arrêtée après avoir été braquée par un projecteur. Les premières photos de la Toyota Corolla, dévoilées, mardi soir, montrent une douzaine d'impacts et pas une "pluie de feu".

L'autre désaccord entre Rome et Washington porte sur les communications. Selon Gianfranco Fini, Nicola Calipari avait activé tous les contacts nécessaires et mis les autorités américaines au courant de sa mission. Ses mouvements à Bagdad étaient connus. De la voiture, en roulant vers l'aéroport, il avait prévenu son interlocuteur américain à l'aéroport de son retour avec "une troisième personne dépourvue de passeport". D'où l'importance des deux téléphones satellitaires de l'agent, qui sont encore entre les mains des autorités américaines, pour vérifier les derniers appels.


"SENTIMENTS ANTIAMÉRICAINS"

Gianfranco Fini a défendu le profil bas choisi par Nicola Calipari : un autre choix, comme celui d'une voiture blindée ou d'un convoi, ou encore le retour vers l'ambassade, après le retard pris dans la remise de l'otage, "auraient augmenté les risques". Le ministre a également appelé à ne pas "céder à des sentiments antiaméricains" et assuré que l'enlèvement n'est pas à lier à la présence de forces italiennes en Irak. "Là-bas, a-t-il dit en citant l'exemple des journalistes français pris en otage, on n'enlève pas sur la base des passeports."

Dans une vidéo remise, mardi 8 mars, à une agence de presse télévisée américaine à Bagdad, des personnes se présentant comme les ravisseurs réagissent aux événements intervenus après la libération de l'otage de Giuliana Sgrena. Sur les images tournées avant la libération de la journaliste et retransmises vendredi soir 4 mars par la chaîne qatarie Al-Jazira, une voix affirme que "c'est la CIA qui voulait assassiner Giuliana Sgrena", et que la "résistance irakienne" a libéré la journaliste "sans accepter la rançon" offerte par les Italiens.

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