Da Le Monde del 30/05/2005
Originale su http://www.lemonde.fr/web/articleinteractif/0,41-0@2-631760,49-655529@...
La France devient le premier pays européen à rejeter la Constitution
Les électeurs français ont opposé dimanche un non massif au traité constitutionnel européen, un rejet à près de 55 % dont Jacques Chirac a aussitôt tiré partiellement les conséquences en annonçant un changement de gouvernement et dont Bruxelles a pris acte à regret tout en jugeant valide le processus de ratification du texte.
Selon les résultats définitifs communiqués par le ministère de l'intérieur, 54,87 % des Français ont voté non au référendum et 45,13 % oui.
La réponse des Français est d'autant plus forte que la participation de près de 70 % – comparable à celle de Maastricht en 1992 – place ce référendum parmi les scrutins qui ont le plus mobilisé les électeurs depuis une dizaine d'années.
La victoire du non a été acquise par une puissante, bien qu'hétérogène, mobilisation de forces politiques et sociales allant de l'extrême droite à l'extrême gauche en passant par les mouvements altermondialistes, associatifs, syndicaux et une partie du PS.
Selon une enquête Ipsos, le résultat a avant tout été provoqué par un mécontentement sur la situation économique et sociale française, et ensuite par une volonté de rejet d'un projet jugé trop libéral.
Le vote non concerne d'abord les catégories à faible pouvoir d'achat (ouvriers, employés, artisans, agriculteurs) et davantage les zones rurales, une situation qui pousse les syndicats à revendiquer "un sursaut dans le secteur social", selon les termes de François Chérèque (CFDT).
Géographiquement, le vote non a nettement dominé dans le nord et dans le midi, le oui l'emportant en région parisienne, dans l'ouest et en Alsace, ou encore dans les DOM.
Selon les résultats définitifs communiqués par le ministère de l'intérieur, 54,87 % des Français ont voté non au référendum et 45,13 % oui.
La réponse des Français est d'autant plus forte que la participation de près de 70 % – comparable à celle de Maastricht en 1992 – place ce référendum parmi les scrutins qui ont le plus mobilisé les électeurs depuis une dizaine d'années.
La victoire du non a été acquise par une puissante, bien qu'hétérogène, mobilisation de forces politiques et sociales allant de l'extrême droite à l'extrême gauche en passant par les mouvements altermondialistes, associatifs, syndicaux et une partie du PS.
Selon une enquête Ipsos, le résultat a avant tout été provoqué par un mécontentement sur la situation économique et sociale française, et ensuite par une volonté de rejet d'un projet jugé trop libéral.
Le vote non concerne d'abord les catégories à faible pouvoir d'achat (ouvriers, employés, artisans, agriculteurs) et davantage les zones rurales, une situation qui pousse les syndicats à revendiquer "un sursaut dans le secteur social", selon les termes de François Chérèque (CFDT).
Géographiquement, le vote non a nettement dominé dans le nord et dans le midi, le oui l'emportant en région parisienne, dans l'ouest et en Alsace, ou encore dans les DOM.
Sullo stesso argomento
Articoli in archivio
di Marc Lazar su La Repubblica del 01/06/2005
di Aldo Cazzullo su Corriere della Sera del 31/05/2005
In biblioteca
di AA.VV.
Franco Angeli, 2006
Franco Angeli, 2006
di Tommaso Padoa-Schioppa
Rizzoli, 2006
Rizzoli, 2006
di AA.VV.
Il Mulino, 2006
Il Mulino, 2006