Da Le Monde del 31/03/2006
Originale su http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0,36-756478,0.html
Jacques Chirac pourrait donner son feu vert au CPE

Selon des sources proches du gouvernement, il a décidé de promulguer la loi, souhaitant ne pas céder à la pression de la rue et mettre fin à la conflit qui secoue le pays depuis deux mois.
Il devrait proposer parallèlement d'ouvrir immédiatement de grandes négociations avec les partenaires sociaux, un "Grenelle social" pour reprendre une expression faisant référence aux deux journées de négociations menées au siège du ministère du travail, en plein mouvement contestataire de mai 1968. Si des "solutions positives" se dégageaient de ces négociations, le président français pourrait décider qu'elles se substituent, tout ou partie, au CPE.
En s'engageant dans cette voie, Jacques Chirac renouvelle son soutien à Dominique de Villepin au risque d'être toujours plus impopulaire dans l'opinion : selon un sondage CSA pour La Vie et France Info publié jeudi, la cote de popularité de Villepin poursuit sa chute et accuse une baisse de sept points en un mois (29 %), tandis que Jacques Chirac perd quatre point à 33 %. Le chef de l'Etat réaffirme parallèlement sa confiance à son premier ministre contre Nicolas Sarkozy. Le ministre de l'intérieur a plaidé pour une suspension du texte afin d'ouvrir une négociation de fond. Le premier ministre aurait, selon des sources informées, menacé de démissionner si le président ne promulguait pas immédiatement la loi.
LES SYNDICATS ET L'OPPOSITION CONTRE UN "PASSAGE EN FORCE"
Cette fermeté revendiquée par le chef de l'Etat et son favori, loin de mettre un point d'orgue à la crise, pourrait dangereusement l'envenimer. Les syndicats, qui exigent un retrait du CPE en préalable à toute négociation, ont dès jeudi soir mis en garde sur une promulgation de la loi, qui serait pour eux un "passage en force". Une promulgation "plomberait toute possibilité de discussion" et ne ferait qu'"envenimer la crise", a dit le leader de la CGT, Bernard Thibault. Pour l'instant, "le message qui est envoyé, c'est le bras de fer total", a dit le président du syndicat étudiant, UNEF, Bruno Julliard.
Jacques Chirac s'expose à une "épreuve de force" s'il promulgue la loi instaurant le CPE, a souligné le dirigeant du Parti socialiste, François Hollande. "La seule décision qui vaille pour Jacques Chirac est de ne pas promulguer la loi et de provoquer une nouvelle lecture [devant le Parlement]", selon M. Hollande.
"S'il choisit de promulguer la loi, comme visiblement le premier ministre essaie de l'en persuader, on risque une brusque montée de tension dans le pays, et on entre dans la phase la plus dangereuse, et tout cela à propos d'une mesure que personne ne demandait", a pour sa part averti François Bayrou. "La fonction du président de la République, c'est la paix civile et la paix dans les esprits. On n'a pas le droit d'exposer tout un peuple à un tel danger de fracture", a ajouté le député des Pyrénées-Atlantiques.
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